Day-boat transportable avec petite cabine, pour la promenade, la régate ou le raid.
Long. coque / flottaison | 4.83 / 4.63 m | Voilure | 15.3m² |
Largeur hors bordé / flottaison | 1.71 / 1.31 m | Moteur hors-bord | 2 à 4 ch |
Tirant d’eau | 0.31 / 1.13 m | Catégorie et équipage | C3 / D4 |
Poids lège complet | 325 kg | Temps construction avec kit CP | 550 heures |
Une association dynamique a permis au Maraudeur de rester une série active, avec l’organisation de rassemblements annuels, de régates la publication de revues très techniques. L’AS Maraudeur a souhaité prolonger son développement. Comme les constructions professionnelles, en très petite série, deviennent chères, quel que soit le matériau, bois ou plastique, l’idée est de revisiter la conception du bateau pour le rendre parfaitement accessible à la construction amateur, et d’en assurer ainsi la pérennité. Une autre condition à remplir est de rendre le bateau conforme aux normes européennes, en particulier pour la stabilité et la flottabilité. Enfin, il faut bien sûr que ce Maraudeur reste strictement conforme à la jauge de la série.
L’association a contacté François Vivier pour réaliser ce travail de re-conception, respectant le plus possible la création de Jean-Jacques Herbulot, architecte qui a été un grand innovateur de la construction bois et pour lequel François Vivier a une admiration toute particulière. Il est vrai que c’est sur des plans Herbulot qu’il a fait son apprentissage de la voile et il en reste sûrement quelque chose !
Ce nouveau Maraudeur est dénommé Maraudeur CI (pour Construction Individuelle). Les formes et le plan de voilure sont strictement conformes aux plans originaux de Jean-Jacques Herbulot. La seule différence notable par rapport aux premiers Maraudeurs est le rouf, en forme de sifflet, qui remplace la « bulle » ou le rouf à étage, qui ne permettait pas le matage du bateau par un homme seul.
La construction du Maraudeur CI
Le Maraudeur est construit avec, de chaque bord, deux bordés développables en contreplaqué et un bouchain en bois moulé, solution particulièrement innovante pour l’époque. Ce principe de construction est conservé sur le Maraudeur CI, mais ce dernier tire profit des outils de conception en 3D, de la découpe numérique du contreplaqué, des systèmes époxy modernes… Une solution originale a été retenue pour le lest, initialement en fonte, ce qui est aujourd’hui très cher pour une production en petite série. Nous avons donc opté pour un caisson en contreplaqué, dans lequel on place, comme sur les unités en polyester, le lest en plomb. La dérive peut s’extraire par le haut. Le rouf est réalisé avec la technique du contreplaqué « cousu-stratifié », c’est-à-dire que les pièces de contreplaqué pré-découpées sont assemblées avec des liens provisoires en fil de cuivre ou en plastique avant d’être « soudés » avec un joint époxy. Bien sûr le Maraudeur CI est insubmersible et son cockpit est auto-videur. Une auge est prévu à l’arrière pour fixer un petit moteur hors-bord.
Tout au long de la conception de ce nouveau Maraudeur, l’architecte et l’association ont travaillé en étroite collaboration, mettant leurs expériences en commun. Les plans réalisés présentent une version de base du bateau, notamment pour ce qui concerne l’accastillage, plutôt simple, mais bien adapté à une utilisation en promenade. Il reste tout à fait possible aux régatiers comme à des amateurs de petite croisière, de personnaliser le bateau. A cette fin, le constructeur pourra se référer à la jauge et surtout à la « bible », recueil de très nombreux articles techniques d’une grande richesse, édité par l’association.
L’architecte a réalisé un dossier de construction très complet avec des plans, des nomenclatures de matériaux et d’accastillage, et un guide de construction pas à pas utilisant de nombreuses vues du modèle 3D. Ce dossier est en vente sur son site internet (voir bas de page) et inclut une assistance technique pendant la construction. Le constructeur pourra aussi bénéficier de l’aide de l’AS Maraudeur pour ce qui concerne certains points d’accastillage et des éléments de personnalisation. Noter que l’on utilise en grande partie un gréement de 470 qui se trouve à prix doux sur le marché de l’occasion ou du neuf.
La construction du bateau peut se faire à partir du seul dossier de plan, mais l’achat d’un kit de contreplaqué en découpe numérique est vivement conseillé. Ce kit comprend d’une part les pièces de contreplaqué marine entrant dans le bateau fini, d’autre part les gabarits et le chantier de construction en contreplaqué ordinaire (réutilisables). Noter que le Maraudeur CI peut aussi être réalisé en construction professionnelle.
Le premier Maraudeur CI a été construit par Etienne Lhermite. Un récit détaillé de sa réalisation a été publié par le site bateau.com : https://www.bateaux.com/article/30123/construction-amateur-d-un-maraudeur-de-j-j-herbulot-francois-vivier. J’ai extrait ce récit sous forme de pdf que vous pouvez télécharger.
François Vivier –
Il y a toujours un chantier qui peut construire un Maraudeur en polyester :
http://www.asmaraudeur.com/le-bateau/acquerir-un-maraudeur.html
Il est également possible de faire construire un Maraudeur CI en contreplaqué par un chantier.
camicas –
bonjour ,c’est un excellent bateau ;
j’en ai possédé un en 1975-1976 en fibre de verre sur le lac de biscarosse ;
est il toujours construit dans e matériau ? par quel chantier ?
codialement
michel